Il existe des méthodes standard de classification des moustiques par âge. Cependant, ils sont à forte intensité de main-d’œuvre et coûteux. C’est pourquoi les chercheurs se sont tournés vers l’intelligence artificielle (IA) pour le prédire avec plus de précision..

Le fait est que les vieux moustiques sont plus susceptibles de transmettre le paludisme que les jeunes. D’où l’importance des interventions ciblées. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la région africaine se réunirait 95% des cas de paludisme en 2021. Ce n’est pas négligeable puisque, cette année-là, nous identifié 247 millions de cas dans le monde. Ces recherches, qui pourraient contribuer à l’éradication du paludisme, ont été menées par une équipe africaine. La nouvelle étude est publiée dans BMC Bioinformatique.
Ils ont combiné l’IA avec MIRS
Cette nouvelle étude porte sur des souches de moustiques cultivées en laboratoire. Ils proviennent des laboratoires de l’Ifakara Health Institute en Tanzanie et de l’Université de Glasgow en Ecosse. Pour leurs travaux, les chercheurs se sont équipés d’un outil d’analyse appelé ” spectroscopie infrarouge moyen » pour MIR. Avec cet instrument, ils ont enregistré la composition biochimique des moustiques. Ils ont ensuite utilisé ces données pour former un modèle d’apprentissage automatiqueune forme d’IA utilisée pour prédire l’âge des moustiques.
Selon les scientifiques, la prévention de la propagation du paludisme est essentielle pour éradiquer cette maladie. De même, l’utilisation d’outils innovants de démoustication contribue à cet objectif. Emmanuel Mwanga l’a même expliqué intelligence artificielle est une alternative plus efficace que les méthodes standards. Il convient de noter qu’il est l’auteur principal de l’étude et chercheur à l’Ifakara Health Institute.

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98 % de précision d’apprentissage automatique
L’apprentissage automatique apparaît environ 98% de précision. Sans oublier que cela nécessite moins de travail, moins de temps et moins de ressources. Cependant, plus de recherche utiles avant de pouvoir les utiliser. Pour cause, cette étude n’a pas passé un seul type de moustique. C’est leAnopheles arabiensiset les tribus viennent de seulement deux pays.
En outre, Emmanuel Mwanga a déclaré que les chercheurs ont besoin de meilleurs comprendre les facteurs qui influent sur la transmission paludisme. Cela inclut l’âge, les préférences de l’hôte et les types de moustiques porteurs du paludisme. Une meilleure compréhension permettraitaméliorer les interventions contre ce dernier. Après tout, les moustiques qui préfèrent chasser les humains sont plus susceptibles de transmettre des maladies, malgré leur âge.
“La prédiction précise de ces facteurs peut aider à identifier les populations à haut risque et des interventions plus efficaces.”
Emmanuel Mwanga